L’alternance entre complément d’objet direct et complément d’objet indirect avec le verbe «toucher» : une étude comparative de deux corpus
Pesola, Rebekka (2021)
Pesola, Rebekka
2021
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Julkaisun pysyvä osoite on
https://urn.fi/URN:NBN:fi-fe2021042311522
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Toucher est un verbe qui s’utilise parfois avec un complément d’objet direct (COD) et parfois avec un complément d’objet indirect (COI). Nous comparons 100 cas de la structure toucher quelque chose à 100 cas de la structure toucher à quelque chose. Le verbe peut aussi être utilisé avec d’autres prépositions comme en et dans, mais nous ne les traitons pas dans ce travail. Notre corpus consiste des phrases tirées de deux corpus en ligne : le corpus littéraire Frantext et le corpus NTAP (Networks of Texts and People) qui contient des extraits des blogs en ligne.
Dans la littérature antérieure (Vandeloise 1993, Blinkenberg 1960, entre autres), le choix de la forme est lié à plusieurs facteurs ; dans ce travail nous avons comparé les deux sous-corpus avec les théories antérieures. Nous avons regardé le lien entre le COI/COD et des facteurs comme l’animéité, l’agentivité, la négation et l’abstraction.
Ce que nous voyons dans notre corpus correspond bien à ce que la littérature antérieure a proposé comme raisons pour l’alternance entre le COD et le COI. Il n’y a pas une seule motivation, mais toute une nombre des tendances différentes influençant la forme choisie. Nous avons pu constater que le nombre des expressions plus ou moins figées est assez grande dans notre corpus, par exemple 30 % des cas avec un COI expriment une idée de finalité, comme toucher à sa fin. Les sujets animés sont aussi communs dans les deux sous-corpus, mais les objets animés sont beaucoup moins communs avec un COI (2 %) qu’avec un COD (25 %). Les phrases avec un COI incluent plus souvent une négation que celles avec un COD, et elles sont souvent aussi plus abstraites. Dans notre analyse de l’agentivité des sujets (excluant les expressions figées qui sont pour la plupart non-agentives) nous avons pu constater que la majorité des sujets animés sont aussi agentifs, et ils le sont un peu plus souvent parmi les COI.
Dans la littérature antérieure (Vandeloise 1993, Blinkenberg 1960, entre autres), le choix de la forme est lié à plusieurs facteurs ; dans ce travail nous avons comparé les deux sous-corpus avec les théories antérieures. Nous avons regardé le lien entre le COI/COD et des facteurs comme l’animéité, l’agentivité, la négation et l’abstraction.
Ce que nous voyons dans notre corpus correspond bien à ce que la littérature antérieure a proposé comme raisons pour l’alternance entre le COD et le COI. Il n’y a pas une seule motivation, mais toute une nombre des tendances différentes influençant la forme choisie. Nous avons pu constater que le nombre des expressions plus ou moins figées est assez grande dans notre corpus, par exemple 30 % des cas avec un COI expriment une idée de finalité, comme toucher à sa fin. Les sujets animés sont aussi communs dans les deux sous-corpus, mais les objets animés sont beaucoup moins communs avec un COI (2 %) qu’avec un COD (25 %). Les phrases avec un COI incluent plus souvent une négation que celles avec un COD, et elles sont souvent aussi plus abstraites. Dans notre analyse de l’agentivité des sujets (excluant les expressions figées qui sont pour la plupart non-agentives) nous avons pu constater que la majorité des sujets animés sont aussi agentifs, et ils le sont un peu plus souvent parmi les COI.
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